La jeune femme s’appelle Corinne Albera. Elle habite avec son enfant à Castans, un village de la Montagne noire, département de l’Aude. Quatre jours par semaine, elle laisse son enfant à la garde d’une voisine et elle se rend à Mazamet où elle est employée à la bibliothèque municipale. Elle fait le trajet en autobus. Le trajet n’est pas long, à peine vingt-six kilomètres. Il y aurait la répétition des trajets en autobus, les visages des autres passagers, la vue des paysages ruraux derrière la vitre, les éclairages changeants de la campagne selon les heures du jour et les saisons, parfois la nuit. Le reste du temps, elle est associée à toutes les activités du village, agricoles, festives, domestiques, encore qu’elle vienne d’ailleurs, qu’elle n’ait pas l’accent du pays. Ici, s’intercale l' épisode du pré en pente , où s'organise un grand banquet au milieu de l'été, puis un bal, et où on voit que Corinne est très appréciée par les hommes du village comme par ceux qui viennent...