Je me suis souvenu de la phrase restée célèbre de Neil Armstrong en 1969, à propos du premier pas sur la lune. Il dit: “That's one small step for a man, one giant leap for mankind” . Elle m’est venue à l’esprit en revoyant, hier soir, New York Melody ( Begin Again ) de John Carney, sorti en 2013. J’admirais les tenues vestimentaires qu'arbore Keira Knightley dans ce film, et je les comparais à celles dont avait été affublée Brigitte Bardot dans les siens, en me disant que cette évolution de la mode féminine, qui s'était opérée en quelques décennies, marquait un progrès de l’humanité. Cette remarque ne procédait pas d’une réflexion théorique mais d’une impression qui s'imposait à moi, et qui me rendait heureux et fier. Je ne crois guère au progrès. Je serais bien en peine de dire dans quel autre domaine de l’activité humaine nous aurions progressé, dans la même période, d’un point de vue esthétique et moral. Je suis très amateur de la musique de Thom Yorke, par exemple,...
Christian Jacomino