Le critique de jazz qui choisit les titres, ce soir, pour le Club Jazzafip (je ne retrouve pas pas son nom sur le site mais je le retrouverai) dit que cette chanson d'Elvis Presley était l'un des titres préférés de David Lynch. Et, à propos d'un autre titre qu'il avait choisi ce soir, il a employé l'adjectif "dangereux". Il a dit quelque chose comme "C'est beau, c'est presque dangereux." Je n'avais jamais entendu ce mot employé à propos d'une musique ou d'un film. Peut-être parce que je suis un peu malade, il me semble très juste.
Augustin Meaulnes s’enfuit de l’école du village de Saint-Agathe en Sologne, où il est pensionnaire, au chapitre 4 de la première partie du roman. Nous sommes alors en décembre, quelques jours avant Noël. Et il y est de retour quatre jours plus tard, au chapitre 6 de la même partie. D’abord, il ne dit rien de son escapade. Puis, une nuit, vers le 15 février, il en fait le récit à son camarade François Seurel, le narrateur, qui est le fils du couple d’instituteurs. Et c’est ce récit que François nous rapporte, remplissant avec lui les 10 chapitres (8 à 17) qui suivent, et à l’issue desquels se clôt la première partie. Au début de ce récit (1.8), François prend soin de déclarer que son ami ne lui a pas raconté cette nuit-là tout ce qu’il lui était arrivé sur la route, mais qu’il y est revenu maintes fois par la suite. Et cette précaution me paraît de la plus haute importance, car elle est un indice. Elle s’ajoute pour donner une apparence de crédibilité à un récit qui par lui-même est in...
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